©2010 Grégory Béal
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Elle s’est balancée, si haut, si haut, que ses pieds ont presque touché le soleil. Mais il n’est resté qu’un peu de chaleur sur son petit orteil quand la balançoire est redescendue.
Sur la colline, Lucie a attendu que passe un petit nuage, pour s’accrocher à lui et voyager. Oh là là, encore raté ! Le coquin a filé entre ses doigts, comme de la fumée.
Quand un vol de canards a survolé Lucie, elle leur a demandé de l’emmener. Mais ils n’ont pas dû l’entendre, parce qu’ils ne se sont pas arrêtés.